La Presqu’ilienne à Crozon (29) – le 29 mai 2014
Vue par Jane :
Nous sommes 10 à nous être déplacés de Paris et de Cholet à l’appel de Valérie qui nous avait signalé il y a plusieurs mois déjà, l’organisation d’une petite course sympathique : « la Presqu’ilienne » à Crozon… Elle est sur place et s’est donc occupée de nous trouver une location..
Nous arrivons en ordre dispersé le mercredi 28 et prenons possession de notre maison spacieuse, propre, fonctionnelle et agréable.
Jeudi matin, jour de course, nous sommes sur la ligne de départ de la course de 14,5 km. Le temps est idéal sans pluie sans vent ; il ne fait pas froid.
Le parcours est comme je l’aime, variant chemins à travers bois, champs, petites montées, descentes, le tout bordant des paysages de cote bretonne sauvage et escarpée, de mer bleue et verte !
L’organisation de cette course est sans failles : balisages précis et réguliers, bénévoles présents à toutes les intersections, très affables aux ravitaillements ;
Le seul nuage dans ce cadre se trouve être la dernière portion du trajet, longue ligne droite en faux plat montant, longue mais longue, si durablement longue que ma tête dit « non » et je dois marcher.
La fin de la course est proche et je termine en 1h 40, ravie, heureuse, sans douleurs musculaires que je craignais voir apparaître après les 140 km du Chemin jacquaire effectués la semaine précédente.
Le week end s’est poursuivi dans les meilleures conditions possibles après une journée « crachine » comme seule la Bretagne peut en offrir, et que nous mettons à profit pour faire quelques courses, visiter Crozon pour certains, et aller ramasser et déguster des huitres sauvages pour d’autres…
Samedi, le cap est mis sur la côte (cap de la Chèvre, pointe de Pen Hir) pour une randonnée de 13 bornes au départ de Camaret. Le temps est magnifique, le ciel bleu d’azur, la mer émeraude, la température idéale ; les paysages sont somptueux…si ce n’était la température de l’eau un peu fraîche, on pourrait se croire sous les tropiques…
Casse-croûte dans les sacs à dos, nous nous arrêtons au-dessus d’une belle crique pour reprendre des forces…. De grands goélands criards et affamés viennent jeter un œil (torve et méchant) pour repérer des restes intéressants… manque de pot, on ne leur laisse rien… ils repartent déçus mais avec cet avantage sur nous de pouvoir s’élever et planer avec grâce au dessus de l’eau…
Carte en main, White Kenyan nous conduit à travers la lande pour revenir à Camaret où la petite mousse est bienvenue.
Retour au bercail pour préparer le retour le lendemain dimanche vers de nouvelles aventures !
Vue par Véronique :
Avis aux mauvaises langues, aux jaloux, aux râleurs, aux « mal levés » et autres tristes sires : C’est sous le soleil que nous sommes arrivés dans cette terre du bout du monde, en ce long pont de l’Ascension. Ce fut pour moi une « première », puisque je découvrais cette terrer du Finistère. Je comprends maintenant encore mieux pourquoi les bretons aiment tant leur terre natale.
Le jeudi matin, nous avons pris place pour le départ de la course de 15 km, après avoir laissé partir les marcheurs et la course courte de 8 km. Belle ambiance décontractée, un parcours superbe, entre lande, bruyères et pins maritimes, J’ai souvent eu envie de m’arrêter pour savourer ces paysages magnifiques. Mais la chèvre du cap et les oiseaux m’ont donné l’énergie pour continuer, d’autant que j’aime courir sur ce type de sol.
Malgré mon entrainement « plus que moyen » (je n’ai pas encore osé chercher mon chrono dans les résultats), j’ai éprouvé de belles sensations, c’est pour moi le principal ! Accueil adorable des organisateurs, nombreux et très beaux lots à gagner. Une belle course !
Vive la Bretagne !