Le ciel fut avec nous durant ce long week-end du 8 mai et de l’Ascension que nous avions choisi pour fêter les 30 ans de l’Association.  De gros doutes nous assaillent chaque matin en regardant la couleur des nuages, mais au final pas de pluie pour nos 3 journées d’activités très sportives… et un peu culturelles.

Jeudi a été consacré à la visite de Chausey : très belle petite île sauvage encore,  que nous avons atteinte après 50’ de traversée (sur le pont !) et  parcourue de long en large sur des petits chemins jaunes de genêts et d’ajoncs ; la mer, retenue entre les rochers se donnait des allures de tropiques avec des couleurs de turquoise et de saphir…. Les photos sont là pour témoigner…

A l’heure où les estomacs se manifestent, le casse-croûte est tiré  du sac pour un pique-nique fort sympathique.

La journée se termine devant l’inévitable « mousse » au grand soleil… Retour au bercail après une très belle journée qui nous a tous enchantés…

Vendredi 8h : le ciel est monstrueusement gris et lourd de cumulus qui ne demandent qu’à s’éclater… mais c’est sans compter avec Saint-Michel qui nous attend pour une traversée guidée… l’air est un peu frais, mais vêtus pour la circonstance, nous abordons la grève avec sérénité…. Le guide est là et part, toutes jambes nues (et bien bronzées) à l’assaut de la vase, de la glaise, des rivières, testant (seul) l’endroit idéal où emmener ses ouailles…

Petite démonstration en cours de route de la façon dont on peut s’enliser et surtout s’en sortir !

A 6 ans, nous a-t-il dit, il faisait déjà la traversée avec son père.. pourtant il n’a ni la tête d’un Normand, ni celle d’un Breton… Je le verrais plutôt Polynésien…. mais d’une mer à l’autre…

Nous avons eu droit à un récit en forme de l’histoire du Mont et de Tombelaine. Nous fûmes « déposés » au pied du Mont à 15h 10 sur une plage où beaucoup de pèlerins se retrouvèrent pour le déjeuner.. (pour nous, même sac, même pain, même terrine de thon que la veille, mais la faim qui commence à nous tenailler  ne fait pas le détail..). Nous sommes minutés pour engloutir notre pitance puisque le retour est programmé pour 16h.

Toujours sous un ciel clément, la baie est d’une beauté incomparable : l’eau et le sable se mélangent pour offrir des tons argentés, mouvants, et l’infini des paysages nous transporte au cœur d’un désert… une colonne de touristes au loin peut figurer une caravane… vraiment irréel et tellement beau !

La côte est atteinte après une marche dynamique et vivifiante (l’eau que nous traversons parfois jusqu’à mi-cuisses est à 13°). Partis à midi nous sommes de retour à 18h : 13 km AR environ.

A l’issue de cette journée,  dans un des chalets où nous nous  réunissons pour le repas,  c’est le branle-bas de combat ; tout le monde s’active autour des légumes à éplucher, des poulets à vider, des vins à déboucher…. C’est le moment choisi par notre nouvelle Présidente pour offrir à chacun(e) un bandeau (buff) floqué pour les 30 ans de l’AMSCAP ; champagne et gâteaux accompagnent cette soirée très arrosée et digne d’un débat politique des années Marchais/Elkabach !!! et là, il est regrettable que les photos ne puissent témoigner de la puissance sonore développée ;  Mais c’est aussi de franches rigolades auxquelles tout le monde s’associe pour terminer cette journée mémorable.

Samedi : Claude et Jacky doivent repartir vers leur destinée et Brigitte se fait un plaisir de les accompagner à la gare de Granville pour 9h.

Durant ce laps de temps, et à jeun… le restant de la troupe s’adonne à ce qui nous a tous réunis à l’origine, c’est-à-dire la course à pied… petit footing de 11 km dans la campagne normande, sous le soleil.

Retour pour la douche et une préparation sommaire et c’est reparti pour une randonnée de Jullouville (station balnéaire de la Manche) à St-Jean-le-Thomas, sur les sentiers côtiers qui dominent la baie et le Mont… toujours… (16 km AR)… Pique-nique sur le chemin et petit réconfort au troquet de St-Jean pour mieux affronter le chemin retour…Dimanche matin départ après avoir donné le dernier coup de main (et de balai) aux chalets.

Excellent week-end prolongé pour toutes et tous, vécu intensément, avec le sentiment, arrivés à nos domiciles respectifs, d’être partis depuis longtemps….

Jane

Pour ne rien vous cacher, je suis allée le week-end dernier me mettre une petite course de ski de fond sous les spatules !

C’est un peu notre course « fétiche » de fin de saison à Frank et moi ; l’une des dernières de l’Euroloppet, qui a lieu dans un merveilleux environnement avec, à coup sûr, de la neige à cette époque de l’année. Où, et bien au fin fond de la Bavière près de la frontière tchèque.

Il faisait un temps génial, et assez froid. Les traces étaient donc bonnes. Cette année, comme je faisais un aller-retour Paris-Bavière-Paris, je me suis inscrite pour les 24Km au lieu des 42 habituels. Le départ est toujours un peu délicat, c’est la ruée générale et quelques mètres plus loin arrive une longue descente où les chutes sont fréquentes, mais connaissant le terrain je prends mes distances, puis vient une bonne montée, histoire de tester mon endurance avec le rythme cardiaque qui grimpe lui aussi ; ensuite, j’enchaîne faux-plats, montées, descentes pendant lesquelles je profite des points de vue sur la région. En arrivant, j’avais encore du jus et le soleil me donnait envie de faire encore quelques kilomètres !

Puis, à partir de 14h la remise des prix se tient dans une salle communale, où on peut se prendre un café et manger un bonne part de gâteau bien méritée ! Les meilleurs temps sont applaudis dans une ambiance bien sympathique. Et j’ai eu la joie d’être de ceux-là !

Ce fut court mais heureuse d’avoir profité pendant quelques heures de cette belle nature sous un soleil radieux ; en fait, je suis fan de cette région !

Corinne

Autre forme d’endurance ! La course reine au pays des trolls !

Je veux parler de la plus longue course de ski de fond, de 90km, la Vasaloppet ! De Sälen et Mora, au centre de la Suède.

Eh bien voilà, il suffit de s’inscrire, de courir, de ne pas avoir une trop grande angoisse avant le départ, et puis …………… et puis, d’avaler les kms et enfin d’arriver au but, longtemps après les premiers, d’accord, mais quel bonheur d’arriver dans la ville de Mora encouragés par des suédois qui étaient encore là en fin d’après-midi !

Il faut s’inscrire des mois à l’avance pour pouvoir obtenir une place. 15000 personnes ont eu envie cette année d’en découdre !

Nous sommes répartis dans 10 zones de départ. Pour les simples amateurs que nous sommes, on peut arriver à avoir une place dans la 7è ou 8è zone, malheureusement nous étions dans la 10è et dernière ! car, et nous l’avons su une fois sur place, il faut faire une course de l’Euroloppet en début d’année et ainsi ton temps est pris en compte pour ton placement à la Vasa.

Bon à savoir au cas où nous voudrions la refaire ! et pour d’autres qui sont intéressés.

Car, le parcours commence par 2 côtes, pas méchantes, mais y’en a toujours un bon peu qui n’arrive pas à monter en canard alors ……………… ça bouchonne ! et nous restons planter là en avançant à vitesse d’escargot et mettons plus d’une heure pour faire 2km !

Plusieurs traces sont à notre disposition et après ces foutues montées nous n’avons qu’une envie c’est de se libérer de la foule et de s’activer car nous commencions à avoir froid. Et puis nous devons tout de même parcourir 90km !

Je laisse Frank filer, et du coup arrivé 1h plus tôt que moi. Me voilà donc partie sous un soleil radieux utilisant au mieux les pistes, puis, au fur et à mesure, des groupes se forment. On se dépasse, on se rattrape …...... on se re-dépasse et on se rejoint. Il y en a qui sont doués pour pousser, d’autres changent entre pas alternatifs et poussée. Mais, autre cause d’arrêt et perte de temps lors de rares grosses descentes sur le parcours, panique pour certains qui ne savent pas trop comment faire ! Enfin, arrivée à mi-parcours, je me sens en forme, et je me dis que « normalement » ça devrait le faire ! En continuant de manger régulièrement à chaque passage dans les petits villages. Heureusement que j’avais emmené quelques barres et fromage dans ma besace, sur recommandations « d’anciens », car il n’y a rien à grignoter sinon une espèce de pain complètement sec et indigeste !

Je continue mon chemin ………. Me dit qu’après 20km il n’en restera plus que 20 puis plus que 10 pour arriver au dernier 10km puis le compte à rebours commence, 9……..8…….7 etc et que les derniers mètres furent bons………. au bout de 10h22 d’activité physique ! Pas épuisée et de belles sensations !

Pari gagné ! Magnifique !

Speedycaracol

Nous avons découvert dans cette verte vallée des Bauges (Savoie) une activité nouvelle qui fut pour nous une vraie approche du chien de traîneau : la cani-rando-cross.

Cela consiste tout d'abord en l'approche des différentes races de chiens et de leur histoire (Siberian Huskies, Samoyedes, Malamutes etc...), avant que le musher ne nous attribue un chien selon notre niveau.

Colette hérite de "Pétard",(le chien qui fume) et moi de "Spirou" dit le Killer.

L'impatience pour les chiens de courir se traduit immédiatement par un départ digne du 200 m des Championnats du Monde !!!

Accompagnée de notre guide, l'équipée sauvage se déroule sur des sentiers forestiers habituellement dédiés aux pistes de ski de fond.

Pour vos futurs trails, ne pas oublier son chien, les montées s'effectuant sans effort à 15 km/heure !!!, mais les descentes également.

Vigilance redoublée car il est indispensable de maîtriser la conduite de la bête par des ordres directifs : à gauche, à droite, devant, STOP.

Le matériel nécessaire pour Shadow et Maguy est à la disposition des maîtres contre remboursement.

Patrick et Colette

Voilà, notre dernière séance du premier semestre s’est déroulée dimanche à Vincennes avec notre coach Clément . Cette fois, en plus des fondamentaux et du fractionné réparti 3 groupes, nous avons avons insisté sur les étirements, bête noire pour nombre d’entre nous, et dont certains étaient mêmes inconnus des Amscapiennes !... C’est pout’dire !